JEAN-PAUL CHRISTOPHE

Cultes VAUDOU du Benin et du Togo
Peuple EWE : “Ouno” Jean Paul CHRISTOPHE, français initie aux transes Vaudou des divinités du culte KOKOU âpres sa transe aux pieds du Grand Féticheur DEKON Premier TOIGBE / LOMÉ , couvent du quartier d’AMITOUVE – TOGO

Ici, au Togo, au Bénin, au Ghana, un « Blanc », un « Yovo » a succombé à la séduction des mamywatas, a cédé à l’attraction des sirènes, a découvert le « Fa ». Il a plongé dans la pratique du culte, rigoureux, de « Kokou » l’un des maîtres du vaudou, guerrier parfois et puissant comme tout Héviosso et Mamywata.
Jean Paul Christophe a fait le chemin de l’initiation, gravi les échelons, atteint des grades. Il est le bokono « Christophe ». Il est aujourd’hui l’un des très rares occidentaux, ayant accédé au statut de houno qui lui donne le droit de recevoir en consultation les adeptes en souffrance ou dans le doute.
Son mentor était un personnage hors norme, quadragénaire massif, animant un temple actif dans Lomé et portant le nom d’un quartier lagunaire, en souffrance, en opposition depuis toujours aux pouvoirs : « Dékon ». Disparu prématurément ce colosse avait pris Christophe sous sa protection.
Car Christophe pratique le Vaudou et pratique la transe.

Peuple EWE : Rites de possession Vaudou et transes des inities Vaudoussi ” chevauchés ” par les divinités guerrières du culte KOKOU – Couvent du quartier d’ AMITOUVE à LOMÉ , TOGO.

Plusieurs fois je l’ai suivi et le plus souvent, observé à distance. Seul ou en équipe restreinte, pour des images fortes, notamment de François Guenet, pour des séquences filmées encore inédites car j’ai le sentiment que l’histoire est inachevée.

« Christophe » s’est retiré dans un petit village provençal et se veut discret et silencieux.

Avec Denis Boullé, longtemps collaborateur et réalisateur, j’ai tourné à Lomé, plusieurs cérémonies au cœur de leur scénographie. J’étais admis par Dekon qui m’ouvrait son autel. Des archives d’exception que je confierai un jour à d’autres quand le débat des droits et leur rétribution sera éteint puisqu’il s’est alimenté d’une dérive caractérielle de l’intéressé. Christophe n’a pas compris qu’il était un personnage de documentaire, qu’il serait le héros d’un film et que cela serait sa trace africaine majeure.

Christophe et Nicolas Robert, photoreporter à Lomé, ont fait aussi un petit film de 25’, source de conflits matériels, assez maladroit dans les commentaires, mais cela reste un document déjà diffusé par le Château Vaudou de Strasbourg.

M.A.