Jacques Do Kokou


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Photographie de deux femmes sous cadre de Jacques Do Kokou, artiste Togolais, intitulé Chorale d’Aneho, datant de 1990, format 30x40 cm. Tirage photo manuel noir et blanc
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Jacques
Do Kokou

TOGO

Il est né 06 juillet 1949 dans un quartier situé au cœur de Lomé, la capitale du Togo. A l’époque le photographe se cache derrière la chambre (appareil photo de l’époque) sous une étoffe noire pour prendre les photos.

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Il est intrigué par cette façon de faire et la magie qui permet d’avoir l’image d’une personne ou d’un objet sur le papier photo. Son rêve est devenir un jour un photographe. A partir de 1961, avec l’appareil photographique offert par son grand étudiant en France à l’époque, Il a commencé à photographier ses parents, ses camarades, les objets, les wharfs, les bâtiments ainsi que les scènes de la vie à Lomé comme à l’intérieur du pays.

De la photographie, il est arrivé au cinéma. Et depuis l’aventure continue. En 1972, il était seul togolais à participer au premier festival du cinéma amateur organisé par le Centre Culturel Français de Lomé avec un court métrage en 8mm couleur intitulé « 27 avril ». En 1974, il réalisait son premier moyen métrage « KOUAMI ou l’exode malversée » en couleur format 16 mm. Ce film fut projeté à Paris en février 1975. A travers cette porte, l’auteur est identifié sur le plan international. A ce titre, il participe comme réalisateur et membre du jury à plusieurs reprises et jusqu’à ce jour, aux festivals de Moscou, de Tachkent en URSS, de Montréal au Canada, de Ouagadougou au Burkina Faso, de Bamako au Mali, de Dakar au Sénégal, de Cotonou et de Ouidah au Bénin, de Clap Ivoire en Côte d’Ivoire, de Cannes en France entre autre.

Au mois de septembre 1974, avec une bourse du Ministère français de la Coopération, il suit une formation en cinéma et en montage de film en France. De retour de la formation, il fut engagé en 1978, au Service du Cinéma et des Actualités Audiovisuelles (CINEATO) comme réalisateur et photographe.

En septembre 1999, il fut affecté à la Télévision Togolaise avant de quitter l’administration plus tard. A partir de son profil de photographe, réalisateur et de montage acquis au sein de la Section Technique Cinéma au département des Actions Culturelles du Ministère français de la Coopération à Paris (France) de 1974 à 1978, il s’est mis au service du développement et de la promotion du 7e art au Togo ; à travers l’administration qu’en initiative privée.

Innovateur et toujours à la recherche de la qualité et de la perfection, Monsieur Mêtonou (Jacques) Q. DO KOKOU s’est inscrit ou à participer à divers stages de formation notamment par ou à travers le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC), le Goethe-Institut de Lomé, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le HEC Montréal. C’est guidé par cet esprit de créativité qu’il s’inscrit et se fait formé en Perfectionnement et Écriture de scénario à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) à Bry sur Marne en France, puis à la Formation pour la Scénarisation des Séries Télévisuelles à Ouagadougou au Burkina Faso entre autre.

Pour mieux enraciner ses aspirations, Monsieur Mêtonou (Jacques) Q. DO KOKOU, avec les amis qui se sentent préoccupés par la promotion et le développement du 7e art au Togo, mettent en place en 1996, l’Association pour la Promotion de la Culture des Arts et des Loisirs (APCAL). L’objectif est de renforcer les capacités des professionnels, d’encourager la jeunesse togolaise à s’y investir, aux opérateurs économiques à découvrir les opportunités d’affaires dans le cinéma, la photographie, l’audiovisuel, les arts et la culture.

C’est dans le couronnement de ces idées qu’est né le CIT- Cinéma Itinérant du Togo depuis juillet 2002. C’est l’occasion par laquelle, le cinéma sort de Lomé pour se rendre dans les villes, villages, hameaux de l’intérieur du pays pour offrir du loisir à ces populations mais aussi les sensibiliser sur des thématiques données ; ceci pour le développement socio économique, culturel et artistique du Togo.

Ainsi, le CIT a parcouru plus de 1 000 quartiers, villages et cantons urbains et ruraux ; avec plus de 60 000 kms de route, plus 300 000 spectateurs et près 150 jeunes formés ou initiés à au moins un des métiers du 7e art. Au vu de l’engouement des populations et les besoins de plus en plus croissant en termes d’expérience et d’échanges, les Rencontres du Cinéma et de la Télévision du Togo ont été créées. Ainsi, les RECITEL viennent en complément du CIT pour aider les acteurs togolais à actualiser leur connaissance à travers les formations et contribuer au rayonnement du Togo dans le 7ème Art.

Tout en menant ses actions et activités cinématographiques, il continue de collectionner des photos de sa traversée du Togo. Ses photos en noir et blanc, sa prédilection, sont exposées à Tanger, Lyon, Ouidah, Bamako, Dakar et publiées dans les livres également.

La recherche de la qualité et de la perfection lui donne l’occasion d’être retenu comme lauréat pour « Visa pour la création 2018 » avec le projet « La pêche côtière ».


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