Twin Seven Seven


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Une peinture de l'artiste Nigérian Twin Seven seven.
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Twin Seven Seven

TOGO

Né en 1944, Taiwo Olaiyi Salau deviendra Twin Seven-Seven, pseudonyme adopté en référence à sa naissance : il est en effet le seul survivant d’une lignée de sept paires de jumeaux : ses parents «croyaient que je réincarnais les jumeaux disparus». 

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Twin sera aussi «Prince» jusqu’à ce que la maladie dissuade son clan, les Osuntoki, d’en faire un roi dans la descendance de son grand père, roi d’Ibadan dans les années 1890. Dans les années soixante, Twins Seven-Seven est au service d’un couple au destin exceptionnel, Ulli et Geogina Beier. Ils découvrent le talent caché et les dons innés de Twin et leur école d’art va mettre Twin sur orbite pour une vie d’artiste complet. Puis Suzanne Wenger, artiste autrichienne et son mari découvrent aussi le site d’Oshogbo. Ils défendront sa forêt sacrée, militeront des années durant pour sauvegarder ce haut lieu de la culture Yoruba. Suzanne Wenger épousera corps et âme cette cause toute sa vie.

Avec un petit groupe d’artistes elle crée le mouvement « Sacred Art » et enseigne toutes les disciplines des Beaux Arts. Des conditions qui vont révéler de grands artistes comme Rabiu Adeleke et Twin Seven Seven et leurs jeunes disciples d’ateliers. Et c’est aussi le Festac 77, où Fela, Suzan et Twin, incarnent la créativité d’un Nigéria en ébullition. La cosmologie et la mythologie de la culture yoruba inspirent ce courant artistique majeur du Nigeria, Mbayo Group Mbare. Dessin et gravure seront une référence centrale dans son travail.

Artiste multidimensionnel, Twin Seven-Seven est vite reconnu aussi comme un chanteur populaire, musicien, acteur, écrivain et poète… Son travail a été montré à travers le monde, notamment au Centre Georges Pompidou lors des « Magiciens de la Terre ». Le Moma de New-York ou encore le Musée d’art Africain de Washington DC, accueillent l’artiste. Il est artiste résident en Université puis revient au Nigeria et expose à la galerie nationale d’Art Moderne de Lagos. Il deviendra même « ambassadeur » de l’Unesco en 2005. Cinq ans après sa disparition en 2011, le travail de Twin Seven Seven revient au premier plan des courants artistiques et marchands.


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